Le marais et les jours 6
La lectrice du peintre Charles Willson Peale avait revêtu le plus beau chapeau de sa collection. Pas question qu’il en soit autrement pour lire de la poésie. J’ai souri. Puis, je l’ai laissée tourner les pages du Marais et les jours de Gérard Le Gouic. Avec bonheur, m’a-t-il semblé. Puis, elle est repartie dans la nuit en me priant de copier ceci à votre intention :
Pour certains
le marais s’étend
à perte de vue,
pour d’autres
à perte de mémoire.