Les vers d’Apollinaire 3
La lectrice peinte par Tunis Ponsen est allée çà et là dans les Œuvres poétiques complètes de Guillaume Apollinaire. S’arrêtant. Retournant en arrière. Jusqu’à ce qu’elle décide de fermer le recueil après avoir appris par cœur ce poème :
Nocturne
Le ciel nocturne et bas s’éblouit de la ville
Et mon cœur bat d’amour à l’unisson des vies
Qui animent la ville au-dessous des grands cieux
Et l’allument le soir sans étonner nos yeux
Les rues ont ébloui le ciel de leurs lumières
Et l’esprit éternel n’est que par la matière
Et l’amour est humain et ne vit qu’en nos vies
L’amour cet éternel qui meurt inassouvi