Lali

27 mars 2010

Le centre blanc 9

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

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La lectrice du peintre japonais Kuniyoshi Utagawa a tant aimé Le centre blanc de Nicole Brossard qu’elle est partie avec, sachant que bien d’autres recueils attendent les lectrices du soir. Non sans avoir choisi pour nous un dernier extrait que voici :

agir et tendre
dans la nuit émergée
vers les lieux dissimulés
agir vacillant entre
le monde rythme l’authentique
doublement le silence déverse charnel

Il suffit d’une machine à écrire

Filed under: À livres ouverts — Lali @ 20:17

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En sortant du magasin avec sa machine neuve, l’homme était radieux. Il avait sur les lèvres ce sourire dansant que tous les écrivains connaissent, et de ses yeux émanaient, parmi la chassie et les larmes, deux lueurs de très haut voltage. C’était un homme vraiment heureux, comme tous ceux qui ont réussi à atteindre, au prix d’effort obstiné, l’idéal dont ils rêvaient. Cette machine flambant neuve, qui sentait encore l’usine, avait un amour de clavier et des chromes capables de rivaliser avec une Cadillac, elle était à lui, à lui et à personne d’autre!…

Ainsi débute L’homme à la machine à écrire du Portugais Fernando Campos (paru en 1992). Un conte policier, une fable, un roman, un peu tout ça, dès que notre héros qui a fixé sa machine à son secrétaire et son secrétaire au parquet pour qu’on ne la lui vole pas, se met à écrire. Et à écrire, à écrire, à écrire, alors que l’imaginaire s’empare de son esprit débridé pour nous narrer une enquête extraordinaire, celle de trouver qui a volé un baiser à qui…

Le surréalisme belge existe depuis longtemps. Avec ce court roman (66 pages), Fernando Campos prouve que le surréalisme portugais existe aussi. Il suffisait que son héros achète une machine à écrire…

Picasso, autrement

Filed under: Sur grand écran ou sur scène — Lali @ 14:59

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Qui n’a pas eu la chance d’aller à Londres en 2009 peut désormais faire le tour de l’exposition Picasso qui s’est tenue à la National Gallery de son salon. En effet, un film a été produit et est offert en DVD.

J’ai pu, quant à moi, le voir sur grand écran puisque Picasso: Challenging the Past était présenté hier soir au Musée des Beaux-Arts dans le cadre du Festival International du Film sur l’Art. Un film qui en étonnera plus d’un et qui fait regarder les toiles de Picasso d’un autre œil.

La passion de celui-ci est largement dépeinte, notamment pour des artistes comme Vélasquez, Ingres, Manet. Des toiles sont mises côte à côte pour dévoiler les sources d’inspiration. Tout ça en toute simplicité, de telle sorte que cela devient une évidence : Picasso a toujours défié le passé pour l’actualiser. À voir. Entre autres par ceux qui se promettent de visiter le musée Picasso à Barcelone et par tous ceux qui sont un peu curieux.

La suggestion du 27 mars 2010

Filed under: Couleurs et textures,La suggestion du jour — Lali @ 12:00

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Mais qu’y a-t-il donc dans l’enveloppe que vient de recevoir le personnage peint par David Terry? Serait-ce une invitation à aller voir de près une structure fort originale?

Crocus montréalais

Filed under: Mon Montréal,Signé Lali — Lali @ 10:58

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Ça y est, j’ai enfin vu le printemps! Quelques crocus ont fait leur apparition dans un parterre du boulevard de l’Assomption.

Tout est prêt

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 8:00

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Tout est prêt. La table, la chaise, le cahier dans lequel écrire votre texte. Tout ça grâce à l’artiste allemande Eva Hradil à qui on doit cette scène. Il ne vous reste plus qu’à examiner encore une fois la toile de dimanche dernier et à vous en inspirer afin que nous puissions tous vous lire dans 24 heures alors qu’une nouvelle toile sera accrochée.

Le petit boulanger de Denise

Filed under: Vos traces — Lali @ 5:57

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Ah la gourmande! Voilà où Denise est passée! Je me demande bien ce qu’elle va dénicher pour nous…

Pas avant sept jours…

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 0:01

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Le lecteur peint par Konstantin Soitzner peut reposer son journal sans en lire davantage. En effet, il n’y a pas matière à sourire dans les pages de son quotidien, car ce n’est pas avant sept jours qu’il pourra se plonger dans l’édition mensuelle des nouvelles débridées du journal du pays de Lali…