Lali

21 mars 2010

En vos mots 154

Filed under: Couleurs et textures,En vos mots — Lali @ 8:00

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Mais que peut bien écrire la jeune femme peinte par l’artiste britannique Mike Worrall? Un poème? Une lettre d’amour? Le premier chapitre d’un roman? Une chanson?

À vous de raconter en vos mots le personnage ou de nous livrer ce texte qu’elle est en train d’écrire, puisque la toile est à vous pour une semaine, comme c’est l’habitude depuis près de trois ans.

Une toile qui, je le souhaite, vous inspirera afin que nous puissions vous lire dans sept jours alors que tous les commentaires seront validés en même temps.

D’ici là, bon dimanche à tous!

7 commentaires »

  1. Montrez-moi l’autre sein que je puisse voir les deux… zut,tout à coup j’ai un doute…. Mais pourquoi Tartuffe lui demanderait-il de cacher le sein par un temps pareil?

    Comment by Fou à Lier — 21 mars 2010 @ 15:31

  2. « Dans les jardins des baladins

    Dans les jardins des baladins
    Lorsque les gens s’arrêtent un jour
    C’est pour cueillir un peu d’amour
    Et de bonheur, le temps d’une heure
    Et pour s’en réchauffer le cœur

    Mais autrefois, au temps des rois
    Il existait une légende : les fleurs toujours
    Sous leurs velours cachaient des philtres d’amour
    Et leur chagrin dans un parfum
    Pour attirer les baladins

    Dans les jardins des baladins
    Quelques pensées fleurissent un jour
    En dessinant des mots d’amour
    Sur des chemins de parchemin
    Jaillis du coeur d’un baladin

    Et si parfois, au temps des rois
    Ils inventaient quelques légendes
    Les troubadours, dans leurs discours
    Cachaient des monceaux d’amour
    Que le destin leur rendait bien
    Au long des jours et des chemins

    Dans leurs jardins de parchemin
    Les baladins vieillissent un jour
    En écrivant des mots d’amour
    Et leur bonheur, le temps d’une heure
    Viendra vous réchauffer le cœur

    Si leurs pensées se sont fanées
    Il ne faut pas verser de larmes
    Mille rosées en ont posé
    Depuis, les siècles ont passé
    Et le chagrin n’est qu’un parfum
    Dans les jardins des baladins »

    Yves Duteil

    Comment by Denise — 27 mars 2010 @ 10:05

  3. Elle se souvient de ces silences étanches,
    Quand ses doigts écrivaient sur sa peau
    Tant d’envies comme une douce avalanche
    Et la découverte d’un sentiment nouveau

    L’amour encore un peu plus chaque matin
    Lumière inachevée sur des rêves en voyage
    Il aura toujours la tête contre tes seins
    Elle sera l’encre bleue couchée sur ses pages

    Elle se souvient qu’un jour on a aimé
    Son corps heureux au bout des doigts
    Comment pourrait-elle un jour oublier
    La nuit où elle s’est endormie dans ses bras

    Elle a vu fleurir la fleur rare de la tendresse
    Dans le désert quelquefois creux de sa vie
    Peau qui s’envole dans les ailes de ses caresses
    Éden perdu, vieux serpent, pomme et envie

    Comment by Armando — 28 mars 2010 @ 0:23

  4. Il fut un temps où tu faisais courir tes doigts sur ma peau
    Il fut un temps où tu n’étais pas la gardienne des Ages
    Il fut ce temps délicieux où tu m’offrais tes mains, tes yeux, tes seins …
    Et je suis là à me demander comment te détourner de ce Livre. Mais tes doigts frôlent la feuille, là où le Temps a gravé les Signes. Mais à mesure qu’ils déchiffrent, tu guides ta plume sur la page vierge. Et les Jours tremblent et rient et vibrent. Et ils courent et bondissent et sautent et glissent. Dans chaque tête blonde les rêves pour demain, dans chaque balle rouge le secret de la Vie. Et tu traces, de ta belle écriture régulière, les espaces en suspension, les intervalles ponctués, les saisons, les fils du Temps, les cycles des Ages … Toute occupée à ta tâche divine, tu ne me vois pas …

    -Alice ?
    -…
    -Alice
    -Humm …oui …
    -C’est la pointe de ton sein découvert qui m’invite, viens … allons nous perdre dans le labyrinthe … tu traceras plus tard une parenthèse dans le livre des Ages, une petite bulle temporelle, un minuscule accroc dans la course linéaire du jour et quelques points de suspension volés au Temps qui passe …

    Comment by Chris — 28 mars 2010 @ 5:24

  5. Jours d’avant

    Sans un bruit le jour se joue du jardin
    Labyrinthe d’absinthe sur ta rêverie
    Sous la plume ancrée de voussoir châtelain
    Et le temps s’y balance contre la seigneurie

    Les racines des sources y puisent le buis
    En te contant leurs nuits épistolaires
    Qui entamèrent le jour d’avant l’aujourd’hui
    Que tu déposes au droit de tes quadrilatères

    Les ballons vont et viennent autours de ta raison
    La complainte de l’ombre en devient lassitudes
    Au sein du clair azur des heures en pâmoison
    Et file sur la courbe de tes épaules prudes

    Les racines des sources te clament leur sommeil
    Et sans jamais se taire, du fond des carrelages
    Épanchent sur ta peau les dires du soleil
    D’avant l’aujourd’hui, ces jours encore si sages

    Comment by Oxymore and more — 28 mars 2010 @ 5:58

  6. Toujours un plaisir de vous lire
    Je vous souhaite un beau dimanche et je dépose quelques bises dorées, pour vous … 😉

    Comment by Chris — 28 mars 2010 @ 8:15

  7. On a beau raturer l’histoire
    Réécrire le passé dans nos mémoires
    Devenir le mensonge de nos vies
    Déchirer nos souvenirs un peu gris

    On a beau mentir et puis se taire
    Faire semblant, fermer les yeux
    Un jour ou l’autre rien à faire
    Ce sont nos vies qui sonnent creux

    On pointe du doigt on trahit
    Ce morceau de nous qu’on renie
    Le mensonge est plus fort que nous
    On laisse dire et puis on s’en fout

    On renie, tête basse des mots d’hier
    On s’endort en rêvant de courage
    Pour oublier qu’on est si peu fiers
    Quand le miroir nous renvoie notre image

    Et puis un jour, on aura honte de nos mots
    De la lâcheté humaine de nos sourires
    Aujourd’hui encore, indestructibles et si beaux
    Mais on vieillira seul avec nos vrais souvenirs

    Comment by Armando — 28 mars 2010 @ 10:34

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