Lali

5 mars 2010

Les mots de Denise Desautels 8

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

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C’est la lectrice peinte par Philipp Rumpf qui partira ce soir avec Mais la menace est une belle extravagance de Denise Desautels, mais non sans déposer pour vous un dernier poème. Celui qui ouvre le recueil :

devant la fenêtre
j’imagine la mer étale mais elle est la mer
voilée elle est toujours la mer
une architecture excessive
du flux et du reflux
un jour on la traverse jusqu’au fond
là où tout converge
où parler n’est plus mentir
alors nos paroles justes détonnent
la mer propose ce risque étrange
nous devenons passionnants

Trois nouvelles de Robert Lalonde

Filed under: À livres ouverts,Mes rencontres littéraires — Lali @ 19:06

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Probablement ne pourrai-je jamais lire un livre de Robert Lalonde de façon détachée, c’est-à-dire en faisant abstraction de ce que je sais de l’auteur. Parce que même si nous ne nous sommes pas assis ensemble depuis plusieurs années, il y aura toujours dans mes souvenirs ces moments où nous avons pu parler d’écriture, de cette passion de dire, de ce besoin viscéral des mots qui le pousse, qui me pousse à aller au delà du déjà dit.

Il y aura toujours, surtout, le souvenir de cet après-midi d’été à une terrasse de la rue Prince-Arthur, où nous avions échoué, l’endroit où nous avions rendez-vous ne pouvant nous accueillir à cause d’une panne d’électricité. Et cette longue promenade dans Montréal pour arriver là, son émerveillement continu, ses gestes pour m’indiquer une fenêtre, un oiseau, que sais-je encore. Et tous ces auteurs qu’il aimait et qu’il me fallait lire. La liste était inépuisable.

Ce jour-là, je me souviens, il avait parlé de Virginia Woolf, le personnage principal de Souvent je prononce un adieu, la nouvelle qui ouvre Un cœur rouge dans la glace, que j’ai étirée le plus longtemps possible, tant je ne voulais pas arriver à cet adieu entre elle et le narrateur. Une nouvelle qui plairait sûrement à Caroline et à tous ceux et celles qui aiment Virginia Woolf et pour qui elle est une source continue d’inspiration.

Dans cette nouvelle, comme dans les deux autres, de longues nouvelles, chacun des narrateurs est aux prises avec ses fantômes, son enfance, les mots qu’il n’a pas su dire, ses fuites et les raisons (fausses ou pas) qui ont motivé celles-ci. Des nouvelles touchantes, fortes, déstabilisantes par moments.

Un recueil important dans la liste des livres qu’a fait paraître Robert Lalonde. Je ne dirai pas « dans l’œuvre », comme l’avait fait un critique alors qu’il n’avait que peu de livres à son actif, car un jour il m’a dit on parle « d’œuvre » quand les écrivains sont morts. Une remarque que j’ai toujours retenue.

Un cœur rouge dans la glace. À lire. Absolument.

Le surveillant

Filed under: Mon Montréal,Signé Lali — Lali @ 15:29

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Pour surveiller la fonte des neiges, pas question d’avoir en guise de gardien un bonhomme qui aurait fondu au soleil, n’est-ce pas?

La suggestion du 5 mars 2010

Filed under: Couleurs et textures,La suggestion du jour — Lali @ 12:00

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Le lecteur peint par Peter Van Dyck a laissé refroidir son café. Serait-ce arrivé à cause de ce billet qui l’a vivement intéressé?

Promenade à Bois le Roi 5

Filed under: Signé Chantal,Vos traces — Lali @ 10:44

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Poursuivons encore aujourd’hui la promenade dans les rues de Bois le Roi concoctée par Chantal et dirigeons-nous cette fois-ci rue de la Gare… où bien entendu il y a des trains!

Le livre qui attend vos mots

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 8:00

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Les pages du livre peint par l’artiste Bruce Becker sont encore vides de mots. Attendraient-elles ceux que vous déposerez sur la toile de dimanche dernier d’ici 48 heures?

Serait-ce le printemps?

Filed under: Mon Montréal,Signé Lali — Lali @ 6:38

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Les ours seraient sortis de leur hibernation, signe qui ne ment pas, m’a-t-on dit.

Moi, je regarde la neige fondre. Signe qui ne ment pas non plus.

Ça y est!

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 0:01

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Ça y est, les premiers exemplaires sont arrivés, grâce au livreur de journaux peint par Louay Kayali. On peut donc d’ores et déjà annoncer que dans 24 heures commencera la diffusion des nouvelles débridées, qui sont publiées le premier samedi de chaque mois depuis un an et demi. Une toute les heures. Parce que la vie est bien trop sérieuse pour qu’on la prenne au sérieux.