Lali

Le recueil de Marie Normand intitulé Depuis longtemps déjà attendait la lectrice de Pavel Singaevski. Comme il en attend aussi quelques autres. Et moi, j’attends toujours avec impatience de voir ce qu’elles ont choisi.

Pour aimer…

Pourtant j’étais née
pour t’aimer
à tout âge en tout lieu

Il s’agit sûrement d’un coup de foudre. On n’écoute pas un CD en boucle une soirée de temps s’il ne s’agit pas de ça. Enfin, je ne crois pas.

Elle s’appelle Inger Marie Gundersen et jusqu’à ce que je la découvre au hasard du rayon jazz de la bibliothèque, je ne savais rien d’elle, mais rien du tout. Je sais maintenant cette voix qui vous fait trembler le cœur, cette émotion qui vous gagne dès les premières notes de Will you still love tomorrow.

Ou la tendresse de celle qui chante Song for you far away.

Le lecteur de l’artiste néerlandais Joost Doornik aime les livres, les illustrations, les bibliothèques, les musées, m’a-t-on dit. Devrais-je lui dire que cet endroit devrait énormément lui plaire?

C’est à 18 ans que Chantal Kastorff a quitté sa Belgique natale pour la Californie, où elle a longtemps séjourné et où elle a commencé à « bricoler », tant et si bien que la forme d’artisanat qu’elle a développé (à partir du Powertex, sans danger pour l’environnement) est devenu son « travail ». Une activité qu’elle a pu poursuivre en Virginie, et désormais à Alice Springs, en Australie où elle s’est installée. Sa petite lectrice est un exemple de ce qu’on peut fabriquer à partir de matières recyclées.

L’écrivain peint par l’artiste Edgar Bryan serait-il en train de relire ce qu’il a écrit, inspiré par la toile de la semaine, déposée dimanche, pour que vous puissiez les uns comme les autres la raconter en vos mots? Vivement dimanche, pour le savoir et pour vous lire tous!

Je peux passer des heures à fureter sur la toile. Tellement d’heures que j’oublie les aiguilles des horloges, parce que je m’attarde ici et là, parce que je vais de lien en lien à la recherche de textes qui me parleront, à la chasse de toiles ou de sculptures qui se raconteront ou à partir desquelles je prendrai des chemins insoupçonnés question de les faire vivre. Oui, je puis, telle la lectrice de Frank Woodberry Applebee, aller de site en site, comme elle va de page en page. Sans se – me – lasser.

Toute une promenade que celle concoctée par Chantal! Si bien que nous allons un peu nous reposer après toutes ces marches et la reprendre lundi…

On pense avoir tout prévu. Le livre en cours, un livre d’avance, une tasse de café, le fauteuil, un éclairage feutré et un peu de musique. Tout pour que débutent en douceur les vacances. C’était sans compter la fatigue accumulée et l’aménagement trop douillet. Si bien que gagnée par le tout, je me suis réveillée des heures plus tard, le livre au sol, la tasse quasi pleine. Nous étions au beau milieu de la nuit. Certaine d’une seule chose : j’étais en vacances.

*sur une toile de Keith Holmes

Peu importe le journal que vous lisez, tous les lecteurs peints par P. J. Crook vous le confirmeront, c’est bien dans 24 heures le nouveau samedi des nouvelles débridées. N’oubliez pas de le noter à votre agenda. Plus on est de fous, plus on rit!