Lali

26 novembre 2008

En vers et en prose 23

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 23:59

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La lectrice de Lilian F. Brook guettait l’heure depuis un moment. Il est vrai que ce qu’elle a lu comme extraits de Moments fragiles choses frêles depuis quelques jours avait de quoi la tenter. Grandement. Voici sa sélection :

Recommencer, braver vents et marées
franchir le ressac du silence sur les chemins anciens.

De quel appel, ces mots? Quel appel de voix
pendant que l’ombre à mes côtés s’amenuise?

Je crois parfois tenir le fil d’invisibles passages;
est-ce toi qui fais signe
depuis l’arche du temps, poème
surgi de ramures emmêlées?

Telle mère, telle fille

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 21:25

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Elle regarde sa fille lire. Et elle a peur. Elle est si émotive. Pourra-t-elle traverser la vie sans s’attacher aux plus démunis et parfois y laisser sa peau? Sera-t-elle en mesure de ne pas s’oublier au profit des autres? Ne va-t-elle pas se laisser attendrir par certains qui auront trouvé son talon d’Achille? Saura-t-elle faire la part des choses ou son cœur trop grand la fera-t-elle se perdre?

Elle regarde sa fille et elle se reconnaît tellement en elle qu’elle a peur pour elle.

*sur une toile de Franz Eybl

Flaques

Filed under: Mon Montréal,Signé Lali — Lali @ 19:52

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Il y avait en moi ce matin des envies d’école buissonnière, moi qui pourtant n’ai jamais été de celles qui séchaient du temps de mon adolescence. Mais les trottoirs, les bordures de ceux-ci et les flaques créées par la neige fondue me racontaient tellement d’histoires que j’aurais bien passé la journée à les regarder… Car il y avait à voir!

Vent sur Bruxelles

Filed under: Signé Armando,Vos traces — Lali @ 18:19

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Je n’ai jamais vu Armando avec un chapeau, mais avec le vent qui sévit sur Bruxelles, je lui dirais de le laisser à la maison s’il en a un, maintenant que le voilà rentré de quelques jours au soleil.

Encore du rouge!

Filed under: Vos traces — Lali @ 15:04

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Je savais bien que Denise n’allait pas mettre son pot de peinture rouge de côté de sitôt…

La lumière de novembre

Filed under: Mon Montréal,Signé Lali — Lali @ 12:58

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Non, novembre n’est pas toujours gris. Je dirais même qu’il possède une lumière bien à lui…

L’ombre sur le mur

Filed under: Mon Montréal,Signé Lali — Lali @ 10:14

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Nenni, pas d’extravagance pour la pause de l’avant-midi. Je ne suis pas montée sur une voiture et ne me suis assise sur aucune clôture. J’ai juste regardé l’ombre sur le mur.

Ciel fabuleux

Filed under: Mon Montréal,Signé Lali — Lali @ 8:06

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Et dire que je pensais que je m’ennuierais novembre venue, les fleurs disparues, les feuilles tombées. C’était sans compter sur l’apport quotidien du ciel!

Ce que mots vous inspirent 57

Filed under: Ce que mots vous inspirent,Couleurs et textures — Lali @ 8:00

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Celui qui n’a rien désire peu de choses; celui qui ne commande à personne a peu d’ambition. Mais le superflu éveille la convoitise : plus on obtient, plus on désire. (Jean-Jacques Rousseau)

Il semblerait que la jeune lectrice peinte par Marja Eliase ait eu cette phrase à commenter comme devoir. Et à vrai dire, cela la laisse assez perplexe, car elle n’a aucune idée du sens du mot superflu. Elle a donc décidé de faire appel à vous pour l’aider à voir clair dans cette phrase à saveur philosophique.

Saurez-vous nous dire ce que mots vous inspirent à la lumière de votre réflexion à partir de la phrase de Rousseau? C’est ce que nous saurons la semaine prochaine, puisque je ne validerai aucun commentaire avant mercredi.

Bonne réflexion et que les mots et les idées vous accompagnent!

Les mots savent toujours réchauffer

Filed under: États d'âme,Couleurs et textures — Lali @ 7:20

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Dès le matin, tant d’histoires se bousculent que je voudrais raconter au lieu d’enfiler mes bottes et de partir affronter la neige qui est restée. Alors, je note des bribes, je trouve des titres, j’inscris des bouts de phrases dans mon carnet, pour les jours et les semaines à venir où je trouverai un peu de temps pour les étioler, les creuser, les animer, les faire vivre. Et je pense à cette chance que j’ai que les idées me viennent encore. Et il ne fait plus froid. Les mots savent toujours réchauffer.

*sur une toile d’un peintre anonyme intitulée Femme écrivant

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