Lali

25 février 2007

Les chapeaux des lectrices

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 20:53

sr1

sr2

sr3

sr4

sr5

sr6

Sally Rosenbaum aime peindre les lectrices, cela ne fait aucun doute avec la jolie collection que j’ai trouvée sur son site. Et de plus, des lectrices qui ont toutes ce petit quelque chose en commun: un chapeau.

Et j’avoue aimer la douceur qui se dégage de ces toiles « romantiques ». Oui, j’avoue. Même si ma préférence va à des toiles moins léchées, en général. Mais ce soir, il me semble qu’après une journée toute douce, il fallait un peu de douceur. Les lectrices chapeautées étaient de bon ton, je crois.

Retour au pays de Lali

Filed under: États d'âme — Lali @ 20:45

barremitaines

Et il faisait enfin bon l’hiver aujourd’hui, un hiver doux qui donne envie de marcher et non pas de rester chez soi. Un hiver de ciel bleu qui donne des ailes. Oui, comme il faisait bon l’hiver.

Et si parfois je me plains, ce n’est que du froid. Mais quand le mercure frôle le zéro, je suis la première dehors à respirer, à vivre, à sourire. Et j’en ai profité.

Puis est venue l’heure de donner des nouvelles à Nancy et à Christiane, puis de retourner tranquillement dans ma bulle, là où je rêve. Au pays des mots. Au pays des aventures de mes lectrices, au pays des livres que je lis, au pays des phrases qui me reviennent, au pays des toiles sur mes murs, au pays des chansons que je fredonne, au pays du café que je sirote tranquillement.

La lectrice en peignoir

Filed under: Couleurs et textures,Petits plaisirs — Lali @ 9:44

franceslandel

Et probablement qu’on a inventé les dimanches matins pour s’adonner au plaisir de traîner en peignoir. Et probablement même qu’on les a inventés pour que nous puissions prendre le temps comme le fait la lectrice de Frances Landel.

Prendre le temps d’un deuxième, voire d’un troisème bol de café. Écouter ce qu’on aime sans penser à autre chose qu’à son propre plaisir. Passer d’un livre à l’autre si on en a envie. Et se la couler douce.

Carpe diem

Filed under: États d'âme,Couleurs et textures — Lali @ 1:48

keisai_eisen

Carpe diem. Il me semble ne lire que ça ces jours-ci. À la fin d’une lettre de Jocelyne. À côté du pseudo d’Eugénie sur MSN. Dans un article de revue. Partout.

Mais combien savent que cette phrase est du poète Horace et que ce n’est que le début du message ? Qu’en entier il dit: Carpe diem (quam minimum credula postero) ? Et qu’il signifie quelque chose comme « Cueille le jour [et sois] la moins curieuse [possible] de l’avenir » ? Peu, sûrement. Car il n’est pas dit dans le texte original, de profiter du jour présent, comme les uns et les autres semblent le croire, mais bien de cueillir le jour. Et cela sans perdre de vue la notion de discipline de vie. Celle de l’hédonisme que prônait Horace.

Prenez le jour comme il vient à vous, mais en quelque sorte ne vous perdez pas, vous. Ainsi peut-être se termine la lettre que lit la lectrice de Keisai Eisen et qui la laisse dubitative face au sens qu’elle doit donner à cette phrase. Laisssons-lui le soin de cueillir le jour. Elle saura bien ce que ces mots veulent dire, quand l’heure viendra de les appliquer.

Un peu de Bretagne dans la nuit

Filed under: Ailleurs,Trois petites notes de musique — Lali @ 1:24

an henchou treuz

Bonheur d’écouter un peu de cette Bretagne que j’aime tant. Cette Bretagne qui a parfois des accents de Wallonie ou du Québec, comme si les trois lieux étaient si intimement liés dans mon esprit que la musique traditionnelle de chacun de ces endroits ne pouvait que correspondre entre chacune et se répondre.

J’aime ce CD d’Érik Marchand et Thierry Robin – retrouvé dans mon désordre, parce que je promène mes CD entre le salon, le bureau et le travail – qui a pour titre An Henchou Treuz. Je l’écoute et j’entends la mer au loin. Je l’écoute et je revois le cimetière de Pont-Aven, les calvaires qui bordent les routes. Je l’écoute et le vent s’engouffre sous mon pull comme à Saint-Cado. Je l’écoute et j’entends l’accent charmant de celle qui tenait la maison de la presse à Ploërmel il y a plus de vingt ans et à qui j’ai parlé avec enthousiasme du poète Gérard Le Gouic que je voulais offrir à Chantal. Et j’entends encore bien davantage dans les mots dont je ne saisis que la musique et non le sens l’accent de la mère de Chantal, à Sérent, quand elle nous servait un chocolat bien crémeux, comme on boit seulement dans les fermes laitières à l’heure où on trait les vaches.

Et la vie goûte en cette nuit d’hiver des étés bretons et la fest-noz.

Une nuit qui commence

Filed under: États d'âme,Couleurs et textures — Lali @ 0:37

llor

Et j’ai passé une partie de la journée avec elles: mes lectrices. À les classer, à les redimensionner, à les renommer, à chercher de l’information concernant les artistes qui les ont peintes. Et je suis restée dans ma bulle, devant cet écran, si bien que quand j’ai décidé de faire la sieste, à la fin de l’après-midi, parce que mes yeux n’en pouvaient plus, je me suis carrément endormie.

Et là, je me retrouve au cœur de la nuit, éveillée, dans le silence qui gravite. À ne pas savoir si je ferai comme la lectrice de Llor, à savoir prendre un livre et peut-être passer la nuit avec lui. Ou alors choisir une musique pour me laisser bercer. Ou écrire. La nuit est tellement propice à toutes ces choses qui me rendent heureuse. D’autant plus qu’il reste du chocolat.