Souvenir d’adolescence
Je ne m’en cache pas. Je suis en mesure de chanter nombre de chansons de Joe Dassin en n’omettant aucune parole. Et tant pis si certains trouvent ses ballades mièvres ou rose bonbon, je n’ai rien à faire de leurs remarques. Joe Dassin, c’est mon adolescence, ce sont les chansons qu’on chantait partout, et il en sera toujours ainsi. Et j’aurais du mal à oublier ces paroles puisque je les fredonne dès les premières notes à la radio.
Une fan ? Je n’irais pas jusque là. Mais il faisait partie de mon quotidien, comme bien d’autres. J’aimais certaines chansons plus que d’autres. Ainsi, La rue Marie-Laurence.
Toutes les rues de Paris portent un prénom de fille
Souvenirs d’un temps disparu
Y a la rue Stéphanie et la rue Caroline
L’avenue de la Fille Inconnue
Le boulevard Virginie et l’impasse Martine
Ces jolis rendez-vous qui n’existent plus
Mais ma rue préférée, celle où j’aimais rêver
Elle a un nom qui danse, la rue Marie-Laurence
Une parmi tant d’autres. Une qui évoque un joli souvenir de Dassin sur scène alors qu’il l’interprétait tout en douceur dans cette salle immense qu’il savait rendre intime. Et on dira ce qu’on voudra, quand on est assise au premier rang, parce que c’était le cadeau d’anniversaire que j’avais offert à maman, ça fait quand même un cœur battre quand un chanteur chante pour vous À toi.
Dassin fera toujours partie de ceux qui m’ont fait rêver. Loin de moi l’idée de faire de vous des adeptes. Juste de partager, puisque je ne sais faire que ça.