Voix d’Égypte 8
Paroles à l’étrangère
En nous-mêmes la voie que tu croyais déserte
Parce que tes bras jamais ne se referment
Sur mon enfance qui n’a pas la forme de ta grandeur.
Femme ainsi je me souviens de toi
Si tu veux
Le séjour prolongé des parcelles d’amour
Finira par un geste particulièrement grave
Que les voiles en dormant font à la tempête
Mais encore, parle-moi de l’oiseau inconnu
Qui commence lentement à aimer la lumière
Ma vie échangée contre tes larmes a mendié dans le ciel.
Henri El-Kayem
(extrait de l’Anthologie de poésie francophone d’Égypte de Jean-Jacques Luthi)
*choix de la lectrice de Marcel Rieder
que fais-tu dans le noir
toi qui rêves
de lumières d’un soir
Comment by haÏku — 29 mai 2013 @ 7:35