Univers du presque de Gilbert Langevin
C’est la lectrice du peintre turc Erol Batirbek qui ce soir a ouvert l’anthologie La poésie québécoise, une mine d’or pour qui s’intéresse aux poètes de chez nous. Et c’est sur ces vers de Gilbert Langevin qu’elle s’est arrêtée :
Univers du presque II
Comme on entre en colère
sans image arrière
sans protection aucune
dédié à l’abîme autant qu’à l’écume
pour un baiser
pour la mort
avec des amis dangereux
des idéaux meurtris
je me réverbère
pendu par ma lumière
soit j’ai réellement vu
vu que je suis en lieu d’être
une mémoire au banc de l’offre
et du refus