Une petite sieste ?
Il y a des moments où plus on se débat contre la fatigue ou la lassitude, plus les yeux se ferment. Il peut être aussi bien deux heures de l’après-midi que sept heures du soir, rien à faire. Le corps ne veut plus suivre. Pourtant, nulle trace d’excès ou de nuits écourtées dans les jours qui précèdent. Mais les yeux s’embrouillent, les épaules tombent et le corps n’arrive plsu à rester droit.
La plupart du temps, je résiste, je fais du café, je vais marcher, je bouge.
Parce qu’il doit rester en moi une certaine dose de culpabilité face au « ne rien faire » pour plonger dans une sieste réparatrice ou peuplée de rêves. Mais aujourd’hui, j’ai été totalement incapable de contrer cette fatique qui m’a envahie d’un seul coup.
Mon corps s’engourdissait et le moindre mouvement me demandait le peu qu’il me restait d’énergie. J’ignore les raisons, ou plutôt ne veux pas les mettre sur le compte du fait que je n’ai dormi que quatre heures, que j’ai travaillé sur des traductions et révisé des textes non stop pendant huit heures, en oubliant de me sustenter. Mais pourtant, il y a de fortes chances que la raison soit là.
Alors, j’ai levé mes fesses de ma chaise et j’ai marché jusqu’au lit, presque zombie. Et j’ai fait une sieste dont je ne suis pas tout à fait sortie, car je ne me sens pas « réparée », mais toujours aussi flagada et pas très fonctionnelle.
Ai-je trop rêvé ? J’ai l’impression de n’avoir fait que cela pendant ma sieste. Rêver, rêver, rêver. Abandonner un paysage pour retrouver quelqu’un, me perdre dans les dédales et tourner la tête pour me retrouver ailleurs. Est-ce pour cela que je ne sens pas les effets bénéfiques ? Ou alors, parce que je sais que j’ai encore du travail et que ma tête s’y refuse ?
Et si je faisais du café pour y voir plus clair ?
D’abord très chère Lali, permets-moi de te dire que « on fait son lit comme on se couche », Car, si comme tu nous le dis, tu laisses autant de livres et de papier sur ton lit, tu dois sûrement le baptiser c’est-à-dire tirer un peu le drap d’en-dessous, soulever un peu la couette et hop, hop. Ni vue ni connue, et bien si justement, puisque tu dors mal, que tu es une zombie. Et puis à chaque jour, suffit sa peine. Il vaut mieux remettre au lendemain, ce que l’on n’a pas pu faire la veille. Allons, allons, à nos « Âges », il faut être raisonnable. Et si j’avais su ça, hier je t’aurai pris par la main et hop dans le jardin, moi taillant et coupant, toi ratissant avec le râteau. Pendant que je passais la tondeuse, toi tu aurais contempler mes iris bleus et jaunes, là je suis d’accord, tu aurais bien eu le droit de rêver. Mais il restait encore les petits pois à sarcler et à arroser. Et je peux te dire qu’à ce train-là à 20h 30, tu n’aurais rien demandé et tes yeux se seraient fermer sans rien dire, A PERSONNE !!!! Tu ronfles déjà, oh mince alors, je parlais dans le vide….
Comment by LOU — 20 avril 2011 @ 15:13