Une immobilité rassurante
Il est si absorbé qu’il n’entend rien, qu’il ne voit rien, que les heures passent sans qu’il ne s’en aperçoive. Et c’est comme ça jour après jour. Tous ceux qui passent là connaissent le lecteur d’Atanur Dogan, mais ils n’ont jamais vu son visage. Ils ne savent de lui que sa pose, que sa tête, que l’endroit où il lit. Et pourtant, ils ont cette impression qu’il fait partie de leur vie. Parce qu’il est là. Parce qu’il ne semble pas bouger. Parce que cette immobilité a quelque chose de rassurant.
… et puis, au bout de quelques heures de lecture, il sortira de son apparente immobilité rassurante, et descendra la rue de son pas lent et avec l’air lumineux de tous ceux qui voyagent loin, alors que tous les autres ne font que se promener. Presque immobiles …
Comment by Armando — 1 juillet 2008 @ 23:06
…ou sa petite-fille viendra avec un carton de pâtisserie qu’ils partageront avec une tasse de thé, comme tous les mercredis après-midi et il seront heureux comme des enfants…
Comment by Denise — 2 juillet 2008 @ 7:00