Une grand-mère comme on en voudrait une
Je ne vais pas y aller par quatre chemins ni tourner autour du pot. Je vous le dis d’emblée : j’ai adoré Ma grand-mère arc-en-ciel. Même qu’une grand-mère comme celle que nous propose Anne Loyer dans ce roman destiné aux jeunes lecteurs, j’aurais bien aimé en avoir une comme elle! Et si la vie avait fait de moi une grand-mère, j’aurais bien aimé être une grand-mère semblable à Mado. Je n’aurais eu qu’à continuer à porter mes chaussettes à rayures et à pois et mes foulards de toutes les couleurs.
Mais bon, ce n’est pas de moi dont il s’agit, mais de Martin. Martin dont la vie est en train de basculer parce que ses parents sont allés lui chercher une petite sœur adoptive au bout du monde. Comme s’ils étaient malheureux tous les trois. Alors que ce n’est vraiment pas le cas. Mais qu’est-ce qui leur a pris de partir juste au moment au moment de son anniversaire et de l’abandonner aux mains de son extravagante grand-mère on ne peut plus imprévisible. Non mais. Rien ne va plus dans le royaume de Matin.
Mais si, sous des accoutrements qui sont loin de passer inaperçus, se cachait la plus formidable des complices? C’est ce que découvrira Matin au fil des jours alors que sa grand-mère fera la conquête de tout son entourage et l’entourera de tant d’amour qu’il comprendra que l’amour est quelque chose qui ne se mesure et qui se multiplie. En même temps qu’il apprendra qu’il ne faut jamais se fier aux apparences.
Voilà. Vous savez tout. Que j’ai des chaussettes à pois et que j’ai a-do-ré Ma grand-mère arc-en-ciel.