Lali

30 décembre 2010

Un secret bien mince

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Un roman jeunesse portant sur la Résistance en terre belge, voilà qui avait de quoi m’intéresser! C’est donc avec beaucoup de curiosité que je me suis plongée dans Un si grand secret de Martin de Halleux. Et je dois avouer que le livre n’est pas sans intérêt, loin de là, même si on fait ici et là les coins ronds alors que les enfants aiment beaucoup les détails (notamment cet épisode où Cilia, une jeune fille de dix-sept ans gagne Londres à partir de Charleroi en passant par Lisbonne en trois coups de crayon). Et même si le dénouement final où on réalise que le grand résistant n’était pas si blanc que ça laisse un drôle de goût dans la bouche.

Et c’est là que je me suis demandée si l’éditeur avait fait lire le livre au public à qui il est destiné avant de le publier. En effet, il n’est pas tout d’avoir en main un semblant d’histoire, il faut la peaufiner, ajuster celle-ci en fonction de l’âge des lecteurs, lorsqu’il s’agit de littérature jeunesse et faire en sorte que le lecteur, même s’il a appris quelque chose au fil des pages, ne se sente pas floué par la fin. Or, hélas, c’est ce qui m’est arrivé, ce qui ne m’incite pas à vous inviter à la lecture de ce roman qui m’avait pourtant attirée dès le départ et dont j’avais aimé les premières pages.

Lu dans le cadre du Challenge « Littérature belge ».

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