Un samedi rayonnant de bonheur
Elle s’est assise dans la lumière. Il y a eu tellement de journée de nuages lourds, de ciels gris, de noirceur avant l’heure dite, de matins qui ne semblent pas vouloir se lever, qu’elle ne peut être que là, dans la lumière. Pour que sa peau en soit imprégnée, pour que ses yeux s’illuminent, pour le livre s’éclaire, pour que sa journée soit radieuse.
Et comme je comprends la lectrice de Francesco Paolo Filosa. La même lumière est chez moi. Enfin. Après des jours de grisaille. Si bien que moi aussi, je la laisse se poser délicatement sur mes pages et sur ma nuque. Ce sera un samedi rayonnant de bonheur.