Lali

16 janvier 2006

Un parc pour m’inspirer

Filed under: Lieux de prédilection,Mon Montréal — Lali @ 7:00

pmais

Les gens laissent un peu de ce qu’ils sont quand ils croisent nos vies, et vive versa.
Et nous laissons une grande part de nous dans certains endroits. Ceux-ci parfois au bout du monde, mais aussi la porte à côté.

Le parc Maisonneuve que j’affectionne tant est à une quinzaine de minutes de marche. Autant dire dans ma cour, quand on habite une ville qui s’étale surt 53 km de longueur et dont une des artères principales, la rue Sherbrooke, fait à elle seule 40 km. Et çà et là, des parcs. Nombreux.

Et si d’autres offrent des avantages comme des panoramas, un bassin d’eau ou une patinoire, ils ne possèdent pas ce je-ne-sais-quoi qui m’attire comme le parc Maisonneuve. J’aime le grand vert qui le couvre en été avec les arbres majestueux, les cyclistes qui y ont leur aise, les enfants qui s’amusent, les familles qui vont y pique-niquer, les musiciens qui pratiquent au grand air, les marcheurs, les lecteurs affalés dans l’herbe, et tous ceux-ci éparpillés: le parc est vaste.

J’aime aussi le blanc de l’hiver qui donne au décor un autre aspect. Et le silence. Et marcher. Seule, préférablement. À moins d’être accompagnée par quelqu’un qui saura me laisser dans mes rêves et ne pas m’importuner par ses réflexions. Car cet endroit, je le fréquente aussi pour me retrouver. Pour reprendre contact avec mes rêves et mes ambivalences.

Oui, je rêve de Belgique et d’ailleurs. Oui, mes yeux sont imprégnés de lieux visités et avides de nouveaux. Oui, ma soif de voyages est grande, comme mon désir d’apprendre et mon besoin de partager.

Et j’aime mon Montréal imparfait, ses quartiers, ses concepts architecturaux improbables.
J’aime cette ville nord-américaine qui a parfois des airs d’Europe.
J’aime aussi le côté ethnique de cette ville, d’abord et avant tout francophone, même si la langue d’origine commence à se perdre – j’en ferai un débat un autre jour -, où la majorité du temps le multiculturalisme semble avoir trouvé sa vitesse de croisière, malgré quelques heurts occasionnels.
J’aime ce Montréal où je suis née, où j’ai grandi, où je vis.

Et j’aime ce parc où le soleil se lève au moment où j’écris ces lignes.
Parce que, je crois, il a toujours été une source d’inspiration.

Un commentaire »

  1. J’ai laissé passer cette photo, sans rien dire à l’époque! Mais ou avais-je la tête?
    Je suis en train de faire un tour dans le passé… déjà 9 ans, je n’en reviens pas.

    Comment by Lilas — 25 novembre 2014 @ 12:28

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