Un crochet par Villers-la-Ville
Ça y est, me voilà déjà prête pour partir à la fin juin. Façon de parler, bien sûr, puisque je n’ai ni billet d’avion ni valise remplie ! Mais ma tête et mon cœur sont déjà dans le prochain voyage. Il suffisait qu’Olivier téléphone de Champagne chez mes parents comme tous les jours de l’an depuis vingt ans, fort de l’amitié indéfectible que nous entretenons à notre manière, au hasard des déplacements des uns et des autres, pour qu’un premier pan de mes aventures de 2006 se dessine.
Il y aura un petit crochet en Champagne auprès du gang des 4 Champenois.
J’adore les petits crochets, comme ça. Un de ceux qui me revient en mémoire aujourd’hui est celui en direction de Villers-la-Ville. Vers l’abbaye datant au départ du XIIe siècle dont il reste des vestiges et auquel se sont ajoutés de nombreux bâtiments au fil des siècles.
Ce qui frappe dans ce décor, outre la majesté des vieilles pierres comme je les aime, c’est le vert. Il y en a partout avec le lierre aux murs, avec les arbres partout, et cela confère au lieu encore plus de beauté quand la lumière du soleil joue avec ces verts. Car j’ai eu la chance de profiter d’une des plus chaudes journées de l’été pour ma visite de Villers, en compagnie de Marc, un chocolatier dont je n’ai plus de nouvelles. J’adorais l’écouter parler, il avait l’accent de Brel. Et il était si heureux de profiter de sa première journée de congé en deux ans, en compagnie d’une Québécoise. Il a été un très bon guide. Je le remercie ici.
Villers a donc été une autre de ces haltes de juillet 2005. Et dans ma tête, je vois déjà celles de 2006 commencer à se profiler. Je vais bientôt reprendre mes guides qui ne sont pas bien loin et me concocter des excursions pour l’été qui viendra. Le temps des préparatifs est pour moi presque aussi important que le voyage lui-même. J’y entre ce matin, maintenant que 2006 est là. Nous rêverons ensemble.