Toujours le même paragraphe
Elle le lit, le relit. Toujours le même paraphaphe. Comme si celui-ci englobait tout, retenait tout d’elle.
Et la lectrice de Djorde Prudnikoff se reconnaît dans les mots d’Octavio Paz, tirés de Liberté sur parole. Et la lectrice aurait voulu écrire :
Mots, phrases, syllabes, astres qui tournent autour d’un centre fixe. Deux corps, beaucoup d’êtres qui se rencontrent dans une seule parole. La page se couvre de lettres indélébiles, que personne ne disait, que personne ne dictait, qui sont tombées là, et brûlent, et s’éteignent. C’est ainsi qu’existe la poésie, qu’existe l’amour. Et si je n’existe, toi tu existes.
Merci à vous qui m’avez permis de retrouver le texte exact de cette citation d’Octavio Paz, dont certains mots s’étaient éteints pour moi.
merci d’avoir ravivé ma mémoire
Comment by Lucot Aliette — 24 mai 2009 @ 5:51