Lali

1 septembre 2009

Tant de fois

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 20:38

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On a tant de fois tenté de lui couper les ailes que parfois elle oublie qu’elles sont toujours là, prêtes à être déployées pour traverser ciels et mers afin d’aller au bout d’elle-même, là où les mots ne se taisent plus. On a tenté tant de fois préféré son silence à ses phrases qu’elle oublie de temps en temps de dire, de se dire. Et pourtant, les mots, ses mots, ne cessent de la porter et de suivre le vent de son inspiration.

*sur une toile de Marika Enderle

7 commentaires »

  1. J’ai une fois enlacé une fille qui avait oublié qu’elle avait des ailes et du coup, elle s’est mise à les déployer (eh oui, quels bisous comme vous dites Hespérie) et je me suis trouvé au moins à 52 mètres du sol et sans parachute, accroché à ses hanches. Alors elle m’a demandé : Est-ce que tu m’aimes?… Vous auriez répondu quoi, vous…

    Comment by Zin Zin — 1 septembre 2009 @ 22:29

  2. J’aurais répondu : « Non, je ne t’aime pas » si je ne l’aime pas. Et bling, en vrac sur le sol… Il ne faut jamais entrer dans la contrainte imposée par l’autre. Il vaut mieux une jambe cassée que des ennuis pour toute une vie. Et puis les ailes, ça prend de la place sur le sofa ou sous la couette… Un conseil, Zin Zin, accrochez-vous à un nuage ou vivez dans un arbre comme le personnage de Roy Lewis dans son livre « Pourquoi j’ai mangé mon père » ou bien comme le personnage d’Italo Calvino dans le roman « Le baron perché ».

    Comment by Marie — 1 septembre 2009 @ 22:40

  3. Oh que vous êtes courageuse Marie. Répondre non à une dame toute nue à 52 mètres du sol ne serait pas poli. Et puis une jambe cassée ne serait d’aucune aide au coureur de jupons qui est le fils de mon père.
    Merci de vos conseils mais j’ai vécu dans un arbre et ce n’était pas terrible. C’était un arbre à cons. J’ai dû tomber sur le seul spécimen.
    Pour ce qui est du nuage… j’y vis toute l’année, justement… et ce n’est pas celui du caprice des Dieux. Juste une dernière remarque pour satisfaire ma curiosité, est-ce que Roy Lewis et Italo Calvino ce sont des amis proches ?… très proches je veux dire.
    Un bisou dans mes nuages.

    Comment by Zin Zin — 1 septembre 2009 @ 22:52

  4. Mais NON ! Il faut des ailes voyons sinon où coudre les bisous ??? hein ? 🙂
    Alors moi j’aurais dit OUI ! Histoire de pas retomber comme une masse sur un arbre à cons ! Et que l’ange (bé oui , moi si je transpose je me vois accrochée aux hanches d’un homme à ailes ! j’ai bien dit Ailes et pas Elles !) m’emporte sur son nuage … fooo … rêver de bon matin comme ça avant même d’avoir dit bonjour à Lali ça va pas bien ! 🙁 Je vais revenir, plus sagement

    Comment by Hespérie — 2 septembre 2009 @ 2:56

  5. Bonjour Lali
    Oh ses mots il faut qu’elle les offre au vent, au soleil, aux nuages, il faut qu’elle les pose sur ses ailes grandes ouvertes, fièrement ! Et qu’on puisse encore y trouver sa sensibilité, sa beauté …

    Tu sais les mots, dans la lumière du matin, si claire, si particulière, les mots possibles, les mots rêvés, les mots vrais, ceux qui m’avaient tant touchée en tombant la tête la première d’un clic, au pays de Lali , un matin …

    Je te souhaite une belle journée

    Comment by Hespérie — 2 septembre 2009 @ 3:07

  6. Lali, je suggère à la lectrice d’écouter son coeur et de dire les mots qu’elle voudrait dire ou laisser filer ses mots dans les nuages. Les oiseaux se chargeront de lui ramener ses doux mots accompagnés d’autres mots chaleureux et de les déposer sur ses ailes ou encore glisser ses mots dans un cahier pour les offrir en partage…

    Bises

    Comment by Denise — 2 septembre 2009 @ 7:30

  7. M’asseoir auprès de cette lectrice… en silence.. tel est ce que m’inspirent cette toile et ces mots..

    Comment by Chantal — 2 septembre 2009 @ 15:54

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