Sur un banc
Celui ou celle qui lit sur un banc ne voit pas le temps passer. Celui ou celle qui ne lit pas tient le temps, regarde l’heure, s’impatiente, s’ennuie.
Avec quatre toiles, sans texte, Helmut Guth a réussi le tour de force de faire l’apologie de la lecture, juste en opposant deux personnages, en plaçant côte à côte le bien-être du lecteur et le malaise de celui sans rien à lire. Belle trouvaille.
Bonjour, chère Lali. Chère ? Oui, car bien que je ne connaisse votre blogue que depuis quelques jours, il m’est d’ores et déjà bien cher. J’ai ressenti une émotion assez étrange en regardant le second tableau de Helmut Guth : j’ai cru me reconnaître, ça m’a un peu troublée. Et puis j’ai fait taire mon narcissisme et j’ai regardé ailleurs. Quelle merveilleuse idéee de collectionner les lectrices ! Merci de mettre toutes ces images à la disposition de ceux qui flânent quelques moments sur internet (au lieu de travailler, de nettoyer, de faire le jardin, de ranger leur bureau, de trier leur cave, de porter des objets inutiles aux encombrants)Mercei et bonne continuation.
Catherine Augustine
Comment by Catherine Augustine — 18 avril 2007 @ 8:53