Sur les traces de Pessoa 7
C’est au tour de la lectrice peinte par l’artiste canadienne Lucy Jarvis de se laisser imprégner par les mots du poète Fernando Pessoa. Voici ce qu’elle a retenu des Poèmes païens :
Quelquefois je me mets à regarder une pierre.
Je ne mets à penser si elle sent.
Je ne me fourvoie pas à l’appeler ma sœur.
Mais je l’aime parce qu’elle est une pierre,
Je l’aime parce qu’elle ne ressent rien,
Je l’aime parce qu’elle n’a aucune parenté avec moi.
D’autres fois, j’entends passer le vent.
Et je trouve que rien que pour entendre passer le vent,
ça vaut la peine d’être né.
« …rien que pour entendre passer le vent, çà vaut la peine d’être né. »
Pessoa donne le goût de vivre! Merci Lali de transcrire ses mots!
Joyeux Lundi!
Comment by Flairjoy — 2 février 2009 @ 6:16