Se dire que…
Laisser le froid dehors.
Ne pas aller vérifier s’il est cinglant, si l’humidité traverse le manteau le plus chaud.
Savourer une tasse de café. Longuement. Déplier les notes accumulées depuis des jours, éparpiller les livres autour de soi. Hésiter pour la musique.
Sourire en relisant une phrase griffonnée à la hâte entre deux stations de métro.
Se dire que le printemps reviendra.
*toile de Carl Schmitz-Pleis
Et ne pas même être pressée que le printemps revienne: janvier présent m’est si doux, molletonné et riche de goût.
Je prie pour que les jours plus longs ne m’agressent ni ne me surprennent par trop de rudesse. Et que février, mars, avril sachent m’apprivoiser, me transporter plus encore qu’un hiver qui a déjà comblé mon rêve le plus fou: me retrouver moi-même!
Comment by anémone — 23 janvier 2012 @ 15:13