Rue de Buci radieuse
Je me demande quelle sorte d’animation a régné ces derniers jours à Paris, à l’approche des élections, alors que Francine et Larry déambulaient dans les rues de la capitale, et peut-être même dans la rue de Buci, si joliment peinte par Jean-Charles Decoudun.
Je saurai bien lorsqu’ils rentreront. Pour l’instant, je les imagine rue de Buci, où j’aime tant aller, dans ce quartier que j’aime particulièrement et où se trouvent des cinémas de répertoire et des librairies de livres anciens. Du moins, j’espère qu’ils sont toujours là. Tant de commerces disparaissent entre deux visites.
Je les imagine là, je les imagine aussi au musée d’Orsay, au jardin du Luxembourg et à cette charmante crêperie bretonne près du musée de la poste, à Montparnasse, qui porte le même nom que celle que je fréquente à Montréal, Ty-Breizh.
Je les imagine aussi à Versailles où ils se promettaient d’aller. Puisse leur trentième anniversaire de mariage souligné par ce voyage à Paris et à Bruxelles puisse être un jour tout simplement radieux, comme est radieuse la rue de Buci dans mes souvenirs.