Rêver de Chastre et de Belgique
Il y a un an, je me réveillais à Chastre. Je revois encore les rues, le village, la route jusqu’à Louvain-la-Neuve. Et le sourire de Christian.
Mais je n’ai plus de nouvelles de l’homme de Chastre avec qui j’ai vu Bruxelles, avec qui il était bon d’écouter de la musique, de parler et de rire. C’est dommage que le jour où il est devenu amoureux il ait coupé les ponts avec ses amis, sans rien dire. Mais je me dis qu’un de ces quatre, je le verrai à nouveau débarquer sur MSN, ou alors que je lui téléphonerai.
Ce soir, je rêve aux maisons de Chastre, à la route de Blanmont, aux arbres et aux fleurs du jardin de Christian. Ce soir, j’ai une fois de plus la tête en Belgique. Est-ce un refuge ou un rêve ? Un besoin ou une évidence ? Je sais seulement l’omniprésence de la Belgique dans ma vie, le besoin de ces amitiés belges, le désir de retourner là-bas. Le goût pour les livres et les musiques de là-bas.
Ce soir, il me tarde d’être à un an d’ici. Ce soir, j’ai envie de ces paysages et de ces amitiés. Ce soir, j’ai à nouveau une envie très forte de Belgique, même si elle est inscrite à même ma peau. Alors, je regarde des paysages et je rêve…