Rechanter Santing avec Annemarieke
il y aura toujours Haarlem
dans mes souvenirs zigzag
la pièce bleue et le chat qui y dort
le thé au pamplemousse
et la voix de Mathilde Santing
il y aura toujours Haarlem…
loin de mes jours à contre-courant
pour mieux me perdre et me trouver
à l’idée d’un printemps sans fin
dans l’improbabilité des espoirs roses
de l’encre au bout de mes doigts
(Lali, Haarlem, avril 1985)
Il est des moments incomparables, et s’ils font notre quotidien pendant quelque temps, ils sont d’autant plus précieux. Et chaque minute avec Annemarieke, chez elle, en 1985, puis chez moi en 1988, a été heureuse et complice. La vie ne nous a pas réunies depuis, elle longtemps au Zimbabwe par la suite, mais nous nous retrouverons. Berkenstraat, Haarlem, dans la maison qui était celle de son grand-père, une maison dédiée à la musique avec le piano et le violoncelle d’Annick. Porte-t-elle encore ce surnom que je lui avais trouvé et qu’elle avait adopté d’emblée ? Simone et Suzanne sont-elles aussi blondes et vives qu’elle ? Sont-elles musiciennes ? Aiment-elles les livres comme celle qui m’avait découvrir Harry Mulish ?
Annick écoute-t-elle encore ses 33 tours de Mathilde Santing comme je vais le refaire bientôt, car je vais m’occuper de remettre ma table tournante en état. Et je chanterai à nouveau « Behind a painted smile » et « I’ve grown accustomed to her face ». Et quand ce sera fait, une lettre partira pour Haarlem, la ville de Frans Haals. Et je renouerai avec Annick; les Pays-Bas et la Belgique, c’est limitrophe. Et j’emmènerai Nath avec moi voir Annick. De canaux en canaux, nous visiterons après ceux de Bruges ceux d’Amsterdam.
Bien sûr, me voilà en train de fomenter un nouveau rêve.
Rien de meilleur pour passer à travers les décombres. Il faut voir loin, renouer avec le passé, et chanter. Et surtout se laisser emporter par nos rêves.
Bonjour,
Une fois par an je m’y remets, ça me prend deux ou trois heures, pendant lesquelles c’est de très loin la chose la plus importante au monde, pourtant jusqu’à présent j’ai toujours fait chou blanc, c’est frustrant et agaçant. Voyez-vous, il y a de ça fort longtemps (1988 ou 1989), j’avais entendu/écouté une chanson de Mathilde Santing, à la télé française (oui oui) et sur certaines radios, on ne peut pas dire que ce fut un tube, mais pendant un petit mois c’est passé suffisament de fois sur les ondes pour que 1., je l’entende, 2., je m’en souvienne encore et 3., je la cherche comme ma madeleine 20 ans après. Impossible de dire le titre, je crois me souvenir (info à prendre avec des pincettes, ma mémoire se débine) que dans la vidéo apparaissait un autobus en « carton », comme un mauvais décor de pièce de théatre peut-être ? Bah… j’en sais rien, j’ai posté tout un tas de messages comme celui-ci depuis toutes ces années, sur tout un tas de sites, même sur l’officiel, pensez-vous, rien, jamais une réponse, même négative.
Lali ?
Merci.
Frédéric
Comment by Frederic — 12 février 2008 @ 11:52
J’espère que votre bouteille à la mer trouvera réponse ici… J’aurais voulu vous aider, mais étant à Montréal, je n’ai pu voir cette émission à la télé française. C’est donc un appel à tous!!
Comment by Lali — 12 février 2008 @ 12:36