Quelques poèmes de Coppée 2
Un rêve de bonheur qui souvent m’accompagne,
C’est d’avoir un logis donnant sur la campagne,
Près des toits, tout au bout du faubourg prolongé,
Où je vivrais ainsi qu’un ouvrier rangé.
C’est là, me semble-t-il, qu’on ferait un bon livre.
En hiver, l’horizon des coteaux blancs de givre;
En été, le grand ciel et l’air qui sent les bois;
Et les rares amis, qui viendraient quelquefois
Pour me voir, de très loin, pourraient me reconnaître,
Jouant du flageolet, assis à ma fenêtre.
François Coppée, Promenades et intérieurs
*choix de la lectrice d’Eva Bonnier
J’aime ce très beau poème de François Coppée. Un poème à lire à tout moment.
Merci Lali.
Comment by Denise — 25 septembre 2011 @ 15:24
Merci Lali pour ce joli poème admirablement illustré. J’aime cette lectrice perdue dans ses pensées…
Douce nuit et jolis rêves
Comment by Kenza — 25 septembre 2011 @ 19:29