Lali

22 février 2009

Quelques lignes de Byron 7

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 7:01

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Il est singulier que nous perdions si rapidement l’impression laissée par ce que nous n’avons pas constamment sous les yeux; une année la modifie, un lustre l’efface; peu de choses subsistent distinctement sans un effort de mémoire – alors, la lumière se fait de nouveau pour un instant – mais qui peut affirmer que ce n’est pas l’imagination qui brandit la torche?

(Lord Byron, Pensées éparses, No 51)

*toile de Konstantin Makovsky

4 commentaires »

  1. À lire ses pensées, je crois comprendre que l’imagination du Lord lui a joué de bien mauvais tours et que « chat échaudé craint l’eau froide »!
    Mais j’ajoute que l’ourson échaudé craint juste l’eau chaude! Pourquoi se priver d’un si joli moyen d’évasion?

    Comment by Puff — 22 février 2009 @ 7:49

  2. Il ne manquait ni d’imagination, ni de cynisme! Peut-être qu’un petit ourson ne peut comprendre à quel point un certain degré d’insolence peut faire naître de grandes oeuvres!

    Comment by Flairjoy — 22 février 2009 @ 10:24

  3. Puff, tu as raison et as-tu remarqué comme cette jeune personne est belle, très belle ?
    Je trouve la toile magnifique.

    Comment by Denise — 22 février 2009 @ 10:41

  4. Ou la torche simplement mise en veilleuse afin que la mémoire reste dans l’ombre…

    Comment by chantal — 22 février 2009 @ 13:43

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