Quelques lignes de Byron 7
Il est singulier que nous perdions si rapidement l’impression laissée par ce que nous n’avons pas constamment sous les yeux; une année la modifie, un lustre l’efface; peu de choses subsistent distinctement sans un effort de mémoire – alors, la lumière se fait de nouveau pour un instant – mais qui peut affirmer que ce n’est pas l’imagination qui brandit la torche?
(Lord Byron, Pensées éparses, No 51)
*toile de Konstantin Makovsky
À lire ses pensées, je crois comprendre que l’imagination du Lord lui a joué de bien mauvais tours et que « chat échaudé craint l’eau froide »!
Mais j’ajoute que l’ourson échaudé craint juste l’eau chaude! Pourquoi se priver d’un si joli moyen d’évasion?
Comment by Puff — 22 février 2009 @ 7:49
Il ne manquait ni d’imagination, ni de cynisme! Peut-être qu’un petit ourson ne peut comprendre à quel point un certain degré d’insolence peut faire naître de grandes oeuvres!
Comment by Flairjoy — 22 février 2009 @ 10:24
Puff, tu as raison et as-tu remarqué comme cette jeune personne est belle, très belle ?
Je trouve la toile magnifique.
Comment by Denise — 22 février 2009 @ 10:41
Ou la torche simplement mise en veilleuse afin que la mémoire reste dans l’ombre…
Comment by chantal — 22 février 2009 @ 13:43