Quatre générations de femmes racontées avec tendresse et humour
Doeschka Meijsing a grandi à Haarlem, près d’Amsterdam, où ont notamment vécu les peintres Frans Hals et Bartholomeus van der Helst et où est né l’écrivain néerlandais Harry Mulisch. Ville dont je conserve des souvenirs inaltérables malgré les 25 ans qui me séparent de mon séjour là-bas.
Entre 1974 et 2008 ont paru 19 titres de cette écrivaine, essentiellement des recueils de nouvelles dont — hélas — seulement deux ont été traduits en français, L’ours et le chasseur et 100 % chimique.
Et quel bijou que ce 100 % chimique dans lequel l’auteure relate l’histoire des femmes de sa famille, de son arrière-grand-mère jusqu’à elle. Oui, un bijou, vous dis-je, et rien de moins. Avec des personnages colorés, des femmes volontaires, des anecdotes savoureuses, des événements historiques, et beaucoup de tendresse et d’humour. Un récit qui ne suit pas la courbe du temps, qui virevolte dans tous les sens, poursuivant là le fil d’un souvenir ou une image qu’elle croyait enfouie et qui jaillit de sa mémoire. Un récit qui devrait enchanter ceux et celles qui aiment qu’on leur raconte des histoires qui s’entremêlent à l’Histoire elle-même.
Ce livre est bien tentant, un jour que j’irai à la FNAC 😉
Merci Lali!
Comment by Denise — 12 décembre 2010 @ 7:33