Quand la musique celtique s’empare d’Anthines
Il y a toujours un point de départ. Hasard ou destin ? Comment savoir ? Ça arrive un jour, comme ça, sans qu’on s’en doute. Une rencontre par hasard, dans un café, sur le net, ou ailleurs. Et ça a été au scrabble que ça s’est passé. La Belgique est entrée dans ma vie en tentant de placer le Z et en discutant théâtre.
À cause de cet homme, j’ai voulu tout savoir de la Belgique. Les villes et la campagne, le wallon et les musées, la peinture et la bière, le chocolat et les carnavals. Et la musique.
Il se tient cette fin de semaine un festival de musiques celtiques, les Anthinoises, auquel je rêvais d’assister. Un événement qui ne revient qu’aux deux ans. Mais je n’y suis pas, sinon qu’en pensée. Et ce festival, je l’ai trouvé à force de fouiller, de vouloir tout savoir sur la région de cet homme d’Anthisnes. Et s’il n’était pas entré dans ma vie, il me semble qu’il me manquerait quelques chose aujourd’hui.
Je ne saurais peut-être rien de Perry Rose qui participait aux Anthinoises en 2004. Je ne danserais pas sur « Glasgow », une de mes chansons préférées de ce troubadour belge, d’origine irlandaise.
Hasard ou destin ? Je me le demande de moins en moins, je sais seulement que la Belgique est entrée dans ma vie pour y rester et me nourrir. Elle est mon pain quotidien au même triste que ma vie montréalaise. L’homme que j’ai aimé m’a fait entrer dans un univers qui me colle à la peau et m’émerveille. L’amour n’est plus, l’amitié toujours. L’objet de ma passion n’est plus un homme, mais un pays.
Et dans deux ans, je serai peut-être dans ce pays pour les Anthinoises. Rayonnante et heureuse. Car la Belgique et tout ce qu’elle est ont cet effet sur moi.