Pour l’odeur, pour la variété, pour le goût…
Dire que j’aime le pain me semblerait trop banal. Et limité.
Non, ce que j’aime vraiment, ce sont LES pains. Des baguettes aux pains briochés, en passant par les ficelles et les fougasses. Ils ont vraiment tout pour eux, les pains. L’odeur qui se dégage des miches titille le nez de telle manière qu’il est difficile de ne pas entrer dans une boulangerie qui dégage ces effluves. Et cette variété qui vous prend les yeux dès la porte franchie. Des pains en boule, des carrés, des tout en long, des tressés, des miniatures. Et des teintes de beige, de roux, de brun, d’ocre ou de doré. Un plaisir !
Et pourtant, autant il y a un tel bonheur à entrer ainsi dans une boulangerie, autant il est frustrant d’en sortir, car on ne peut emporter d’un coup toutes les variétés tentantes qui s’offrent à nous. Pourtant, nous ne devrions pas considérer cela comme une frustration, mais bien une opportunité. En effet, si nous emportions tout d’un seul coup, aurions-nous le même plaisir à y retourner ? Sûrement pas !
Le plaisir va jusque dans l’hésitation. Pain brioché aux bananes ou pain aux olives ? Ficelle au fromage ou fougasse provençale ? Pain aux pommes ou baguette encore chaude ?
Heureusement que j’ai fait quelques provisions hier, car sinon, je ne pourrais supporter de vous parler de mon amour pour les pains. Là, je sais que m’attendent une fougasse aux oignons et un pain aux pommes. Reste à savoir duquel je vais me régaler. À moins que je ne me délecte d’un peu des deux ?
La gourmandise est un plaisir. Je ne vais pas passer à côté.
Les pains m’attendent.