Lali

27 juin 2008

Poèmes du pays des pralines 9

mcevoy-kevin-william.jpg

C’est un poème de Karel Logist qui a retenu toute l’attention de la lectrice de Kevin William McEvoy, quand elle a ouvert Ici on parle flamand & français. Si bien qu’elle a laissé le livre ouvert là, sur ce poème. Pour nous.

La fenêtre

Celui qui regarde, par la fenêtre
d’une habitation étrangère,
un quartier tranquille et voisin
parsemé de petits jardins
peut un instant rêver
qu’il est chez lui, en sûreté.
Il regarde la pluie d’or du cytise,
la couleur chaude et lourde
des giroflées habillées de velours
et plus loin les narcisses.
Et il se demande si lui
qui volontiers habiterait ici
ne se sent pas calme et content,
ne fûr-ce que pour un instant,
et si cette jeune femme mignonne,
là-bas, près des anémones,
ne presse pas, la nuit,
dans ses bras, un ami
qui à son tour, dans le matin,
par la fenêtre ouverte,
lorgne un autre jardin
rempli de fleurs qui sentent bon
et charmé, plein d’espoir,
rêve alors d’un bonheur
qui n’a pas encore de nom.

2 commentaires »

  1. Ce très beau poème laisse échapper quelques senteurs de fleurs pour mon plus grand bonheur.

    Comment by Denise — 28 juin 2008 @ 11:16

  2. J ‘ai adorer ton poeme celui ci laisse l’imagination voyager.
    non seulement on decouvre un, son jardin mais aussi il nous fait decouvrire d’autre horizons.

    un jardin remplie de couleurs au senteur du primtemps qui va frapper a nos porte que tout le monde a temps avec impatience .

    mais n’oublions pas que toute les saisons a ces charmes et ces douceurs.

    LE PRIMTEMPS ON SE LIBERE
    L’autonne nous apprivoisse
    l’ete nous prepare avec moderation aux autres saisons
    l’hiver on hibernne

    Comment by alyse — 29 janvier 2009 @ 6:11

Flux RSS des commentaires de cet article. TrackBack URI

Laisser un commentaire