Poèmes du Brésil 5
Une fois de plus une lectrice du soir avait rendez-vous avec les vers du poète brésilien Reynaldo Valinho Alvarez. Celle du peintre néerlandais Isaac Israëls. Et c’est sur Le temps et la pierre ouvert ici qu’elle a abandonné le sofa après sa lecture.
Le gris
Les têtes sont couvertes par les cendres,
c’est le même gris sale de ces murs
de ciment où les gaz laissent leurs marques.
L’uniforme grisaille de la ville
défile dans les rues, dans la fumée
comme un sombre nuage dans la brume.
Bleu qui se cache, vert qui se suicide
et le sang même est le bouillon noirci
de l’asphalte fondu de l’avenue.
Merci Lali pour les coordonnés du bouquin
Comment by Dominique — 21 août 2010 @ 3:15