Poèmes du Brésil 4
C’est la lectrice de l’artiste Valera Tartilan qu’attendait ce soir le recueil de Reynaldo Valinho Alvarez intitulé Le temps et la pierre. Un recueil intense et parfois grave dont elle tiré cet extrait à votre intention :
les feux déjà s’allument sur le port
et les bateaux brisés de tant d’attentes
sont tout prêts et tendus mais à l’affût
des signes définis de la partance
et je m’allume aussi tant que je guette
le signe défini et qui m’attend
où, qui sait, il fut mis ou imaginé
pour que je lève cette ancre de fer
avant que je ne bouge, me tourmente
ce qui en moi hésite à repartir
si épris du désir de ce départ
je suis pris dans le sol de cet espace
je respire l’air rude de ces temps
et mon angoisse épurera mon âme
GUILLEVIC « INCLUS » :
page 13 :
« Quand on est l’épervier,
L’espace
N’est pas question. »
page 10 :
« Et si ta plume
Avait pouvoir ?
Si tu pouvais
Par elle, à travers elle,
Disposer de l’espace,
De ce qui l’envahit
Et de cela qui bout
Comme au-dessous de lui,
Peut-être à peine,
Pour pénétrer ?
Si tu ouvrais,
Si tu pouvais
Tracer les courbes,
Donner les formes ?
Si tu…
Facile, trop facile,
Ce serait.
… »
Comment by LOU — 20 août 2010 @ 3:29
J’aime beaucoup cette poésie et particulièrement les 2 dernières strophes
La poésie du Brésil recèle des merveilles
Comment by Dominique — 20 août 2010 @ 4:16
J’ai oublié de te demander chez quel éditeur sont parus ces poèmes en français car j’ai beau tapoter ici et là je ne trouve rien merci d’avance Lali
Comment by Dominique — 20 août 2010 @ 4:20
Dominique,
Tu trouveras tous les détails ici :
http://www.ecritsdesforges.com/2001/letempsetlapierre.shtml
Comment by Lali — 20 août 2010 @ 6:03