On peut rêver, non ?
J’ai entendu dire qu’il traînait dans les librairies d’occasion le dimanche. Pas tout à fait rasé. Que certains le croisent parfois sur le net à l’heure où l’Europe est debout. On l’aurait même vu dans des parcs à s’émerveiller devant les fleurs qui poussent et dans certaines galeries ému devant des tableaux de femmes qu’on dirait sorties de chez Rubens ou Renoir. On dit aussi qu’il a parfois les doigts tachés par la peinture ou l’encre et qu’il connaît les meilleurs endroits où boire un café à Montréal. Il paraîtrait même qu’il connaît bien la musique et qu’il fréquente les chocolatiers. On dit aussi de lui qu’il passe son temps à rêver.
Je me demande juste où se cache le lecteur de Tina Spratt une journée comme aujourd’hui. On peut rêver, non ?
Je ne suis pas celui-la. Cependant il m’arrive de trainer dans le centre de Bruxelles, dans ces magasins poussiéreux, ou les livres et disques en seconde main, m’offrent un dépayesement sans fin. A croire que le temps s’arrête. Pour longtemps.
Comment by Armando — 15 juillet 2007 @ 13:25
Que c’est beau de se laisser aller à la rêverie ou faire une chose ou une autre. Comme la vie est belle.
Ce lecteur peut être tout aussi bien près de nous sans se dévoiler.
Comment by Denise Rossetti — 15 juillet 2007 @ 15:06
Eh oui, on peut rêver !
Comment by Phil le Québelgeois — 15 juillet 2007 @ 18:12
C’est une peinture?! Tu m’as eue…
Comment by Jules — 15 juillet 2007 @ 22:10