Ombres portées 6
C’est la lectrice de l’artiste Ilia Savvich Galkin qui ce soir a ouvert Les ombres portées de mes chimères de Mireille Ruppli-Coursange. Et sur ces vers qu’elle s’est longuement arrêtée :
L’émoi du souvenir creuse sa tristesse
Nostalgie au cœur de toi
Images colorées chaudes encore
de l’hier disparu
Pourquoi pourquoi
demandent en écho
les nuages
déchirés d’équinoxe
La vibration d’un violon
au diapason d’autrefois
résonne secrète
en ta mémoire
Beauté perdue des paradis imaginés
Peut-être ne faut-il pas
rêver debout