nuit
la certitude d’avoir croisé la nuit
au hasard de mes rêves troublés
et l’incertitude de tout le reste
de tout ce qui se pose sur mes paupières
dans nos goûts d’irréel
la certitude d’avoir croisé la nuit
de l’avoir aimée peut-être
l’incertitude pourtant
de son existence
dans l’inscritpion factice
de nos espoirs fragiles
la certitude de l’avoir croisée
de lui avoir fait l’amour
et l’incertitude
de sa présence fondamentale
dans nos rêves démunis
la certitude
si peu de certitude
la nuit laisse toujours sa place au jour
fatalement
inexorablement
(octobre 1983)
*toile de Margaret Cianfrani
J’adore tous les deux. Ton merveilleux poème et la très belle toile d’une grande finesse.
Merci.
Comment by Denise Rossetti — 11 décembre 2007 @ 7:39
…
pour le parfum d’une nouvelle nuit
où il sera là, comme avant
pour quelques mots de poésie
pour arrêter le cours du temps
Et pour lui dire de tout son être
Que malgré les rêves démunis
Il l’attend sous sa fenêtre
Comme il le fait chaque nuit…
Comment by Zef — 11 décembre 2007 @ 8:03