Lali

14 février 2012

Mon cher amour

Filed under: À livres ouverts — Lali @ 19:18

Il est certains livres qu’on ouvre, le cœur battant, se disant qu’on va passer grâce à lui des moments magnifiques, voire exceptionnels. Souhaitant, à cause d’un quatrième de couverture alléchant que ces pages nous transportent et nous fassent vibrer.

C’est dans cet état que j’ai ouvert Mon cher amour d’Elisabeth Brami. D’abord, parce qu’il s’agissait d’un roman épistolaire et que j’aime ce genre. Ensuite, parce qu’il allait être question de musique, le jeune homme de l’histoire ayant pour correspondante une chanteuse dont il s’est épris.

Et dès les premières pages, j’avoue que je me suis quelque peu laissée séduire par cette histoire qui n’est pas sans rappeler Diva, le premier film de Jean-Jacques Beineix, où un jeune facteur s’éprend d’une chanteuse lyrique. Et puis, j’ai vu en Tamara une sorte de Barbara, ce qui ne m’a pas déplu.

Mais si la musique est là, plus les paroles que les notes, comme une espèce de troisième voix, les deux premières, celles de Stanislas et de Tamara sont si semblables qu’elles pourraient presque être prises l’une pour l’autre. Ça enlève du crédit à une histoire qui, déjà, n’en finit plus de se fondre dans l’invraisemblance. Et quand, aux presque vingt années qui les séparent, en plus du fait qu’elle est une chanteuse reconnue et acclamée et lui un simple étudiant, Élisabeth Brami ajoute une maladie incurable aux difficultés, j’ai eu le sentiment d’être en train de lire un de ces romans sentimentaux qui font le succès de certains éditeurs que je ne nommerai pas. Impression confirmée à la dernière page alors que tout est bien qui finit bien dans le meilleur des mondes, ou presque. Comme quoi il ne faut pas toujours se laisser séduire par un résumé, le plus alléchant soit-il.

Pas de commentaire »

Pas encore de commentaire.

Flux RSS des commentaires de cet article. TrackBack URI

Laisser un commentaire