Matin de douceur pour une lectrice
Le café coule à la cuisine. Il y a peut-être aussi un concerto pour violon de Paganini qui traîne dans l’air. Et le bonheur de la lectrice de Frank Coburn, discret, mais évident.
Il neige peut-être, elle ne sait pas, plongée dans son livre qui lui raconte quelque histoire qui la conforte ou la trouble. Et le soleil s’est peut-être levé sans qu’elle ne s’en aperçoive. Car il y a des moments où tout ce qui n’est pas soi, tout ce qui se joue à l’extérieur, n’ont plus de prise. Il en est ainsi, peut-être, de ce moment fixé à jamais sur la toile.