L’étang aux nénuphars
J’avais dévoré Une île trop loin d’Annika Thor. La même chose est arrivée avec L’étang aux nénuphars, le deuxième tome de cette tétralogie qui relate les aventures de deux jeunes sœurs autrichiennes de confession juive qui ont été envoyées en Suède avant le début du conflit alors que le nazisme montant ne laissait rien présager de bon pour les Juifs.
Alors que dans le premier tome les deux sœurs, bien que vivant dans deux familles, n’étaient pas éloignées l’une de l’autre puisqu’elles habitaient le même village, elles se voient ici séparées, Stephanie, l’aînée étant partie en ville poursuivre ses études. C’est d’ailleurs surtout de Stephanie dont il est question dans L’étang aux nénuphars et de toutes les difficultés auxquelles elle se trouve confrontée alors qu’elle loue une chambre d’une riche famille en même temps qu’elle est sans nouvelles (ou presque) de ses parents.
Amoureuse pour la première fois, victime de mensonges, aux prises avec toutes les questions propres à l’adolescence et à celles beaucoup plus graves entourant son avenir alors que la guerre prend de l’ampleur, Stephanie demeure Autrichienne et Viennoise, même si ses souvenirs commencent à s’estomper alors que sa sœur est résolument tournée vers l’avenir et même prête à se faire Suédoise.
Annika Thor, avec ce deuxième tome, nous offre un roman enlevant dont elle prend soin d’installer le contexte en résumant en quelques lignes le premier, et nous tient en haleine jusqu’à la dernière ligne. Ce qui bien sûr incite tout lecteur à vouloir connaître la suite sans attendre.
J’ai donc dévoré L’étang aux nénuphars qui raconte la deuxième année de Stephanie et de Nelli loin des leurs et de leur pays. Me croirez-vous si je vous dis que je me propose de lire Les profondeurs de la mer sans tarder?