L’esprit des mots 3
Conférence : épreuve qui commence comme confidence ou comme confession, pour finir comme indifférence ou somnolence.
Georges Elgozy, L’esprit des mots ou l’antidictionnaire
*pour les personnages de Cesare Nebbia
Conférence : épreuve qui commence comme confidence ou comme confession, pour finir comme indifférence ou somnolence.
Georges Elgozy, L’esprit des mots ou l’antidictionnaire
*pour les personnages de Cesare Nebbia
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Conférence est un mot originant de quelque part, ayant été inventé par hasard un jour de bagarre et qui a donné origine à la parole à la place des poings. Il fait partie de la nombreuse famille des insultes, des invectives futiles et provocatrices et se nourrit le plus souvent de la pensée démocratique « tu me fatigues quand tu parles » ou alors « cause toujours ça fait passer le temps » ou encore « il raconte n’importe quoi… pauvre con ». D’ailleurs c’est cette dernière tirade qui est à l’origine des points de suspension, qui sont une sorte de bretelles grammaticales afin de laisser une phrase suspendue sans jamais vraiment abandonner le sujet. Il lui permet ainsi de se rattraper en dernier lieu par un « pauvre con » comme dans le dernier exemple. Et même si cet exemple n’est pas des plus réussis pour des oreilles prudes, il est tout de même un exemple qui fait mouche. Et comme tout le monde sait qu’il n’y a pas de mouches sans… sans… sans… merde, j’ai un trou de mémoire.
Comment by Kiki de la Kékète — 26 février 2012 @ 6:54