Lali

26 février 2012

L’esprit des mots 2

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 2:01

Ironie du sort : être mis à l’ombre pour avoir voulu sa place au soleil.

Georges Elgozy, L’esprit des mots ou l’antidictionnaire

*pour les personnages de l’illustrateur Anton Pieck

Un commentaire »

  1. Ironie du sort, voilà les mots que m’a dits ma cousine Gisuette, fille d’un richissime maréchal-ferrant reconverti dans la vente de rêves par correspondance et qui a offert des nuits blanches à plus d’un et d’une.

    C’est ainsi que, ayant acheté une semaine de rêves à consommer sans modération, je me suis trouvé à passer quelques heures avec ma cousine dont la beauté naturelle était rehaussée par un dentier made in China d’une qualité douteuse qu’on lui avait offert et par un œil de verre venant d’une usine des Indes britanniques, acheté à bas prix en période de soldes, alors que nous étions déjà à la saison des pluies.

    Ma cousine s’est approchée de moi lorsque je lisais une revue intellectuelle pour hommes appelée Playboy, truffée d’articles intéressants malheureusement éclipsés par les photos gourmandes de filles qu’on ne trouve jamais ailleurs.

    Vous pensez bien que dans la pénombre de cet après-midi d’égarement strauskasien, je suis sorti de derrière un arbre tout déshabillé, c’est-à-dire tel que j’étais venu au monde quelque 50 ans plus tôt. Et ce qui devait arriver arriva. Hops. Faut dire que ma cousine semblait plutôt satisfaite et même assez participative.

    Où j’ai flairé le piège c’est quand elle est venue avec son maréchal-ferrant de père m’annoncer qu’elle était enceinte et que je devrais prendre la chose comme une ironie do sort.

    Ironie. Ironie. Je me suis fait piéger comme un con. Tout simplement. Et je demande réparation.

    Comment by Kiki de la Kékète — 26 février 2012 @ 7:09

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