Les vers d’Isabelle 5
Lorsque je ferme les yeux,
la dernière impression ne me laisse
qu’une rue, un lampadaire
projetant sa lumière
sur les branches d’un érable dénudé,
à peine vibrant
avant le noir
pour retrouver la lune
tracée en soi.
Alors, dépouillé de ses origines,
mon regard se porte vers le ciel.
Isabelle Courteau, Ton silence
*choix de la lectrice de Belinda Del Pesco