Les vers de Sophia 14
Elle a lu le poème de Sophia de Mello Breyner plus d’une fois. Et chaque fois, il a eu le même effet sur la lectrice de Teodor Grott. Ce sentiment qu’il avait écrit pour elle. Qu’il exprimait exactement ce qu’elle ressentait.
J’inventai la danse pour me déguiser.
Ivre de solitude je voulus vivre.
Et je couvris de gestes la nudité de mon âme
Parce que je ressemblais aux paysages qui attendent
Et que pour me comprendre il n’y avait personne.
« je ressemblais aux paysages qui attendent »
Très belle image, selon moi. Très juste.
Je connais de nombreuses femmes, belles comme un paysage qui attend… Elles attendent… Quoi ? L’amour, elles le disent, la sérénité, une vie plus facile aussi.
Cinq de mes amies attendent. Je ne peux que leur offrir l’amitié, juste pour commencer à boucher les failles de leur coeur troué.
Comment by agnès — 13 juin 2008 @ 2:46
La lectrice ne le sait pas encore… Mais quelqu’un l’attend peut-être quelques part…
Comment by Denise — 13 juin 2008 @ 9:49