Lali

15 septembre 2008

Les vers de Nelligan 6

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

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La lectrice de Carlos Blanco tient le recueil de Nelligan tellement fort contre son cœur que je n’ose pas le lui retirer. Je crois qu’elle est en train de mémoriser ces vers :

CLAVIER D’ANTAN

Clavier vibrant de remembrance,
J’évoque un peu des jours anciens,
Et l’Éden d’or de mon enfance

Se dresse avec les printemps siens,
Souriant de vierge espérance
Et de rêves musiciens…

Vous êtes morte tristement,
Ma Muse des choses dorées,
Et c’est de vous qu’est mon tourment;

Et c’est pour vous que sont pleurées
Au luth âpre de votre amant
Tant de musiques éplorées
.

3 commentaires »

  1. Lorsque l’enfant paraît… les jours anciens vous reviennent en mémoire. Sans doute un désir de transmettre. Sans nostalgie. Juste pour se rappeler, juste pour la trace… Dire : j’ai vécu, c’est bien. Dire : j’ai été aimée, c’est beau. Dire : j’ai aimé, c’est grand.

    Comment by lakevio — 16 septembre 2008 @ 4:08

  2. Chaque poète vit au moins deux vies. Celle qu’il vit et puis celle qu’il raconte.

    Comment by Armando — 16 septembre 2008 @ 7:55

  3. Comme tu as raison Armando!
    Et bien souvent sa vie est rongée par les vers.

    Comment by Flairjoy — 16 septembre 2008 @ 8:01

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