Lali

14 avril 2006

Les surprises du net

Filed under: États d'âme — Lali @ 21:18

bunny

Les gens arrivent à nous par toutes sortes de chemins, tels des lapins sortant de chapeaux. Une de ces personnes, que je ne connais que par le net, mais avec qui j’ai chaque fois des conversations passionnantes quand nous nous croisons, c’est Jean-Marc, éclairagiste de scène et musicien. Il va sans dire que nous parlons de nos deux passions communes, à savoir la musique et les voyages.

Rencontre de hasard? Comment savoir pourquoi telle personne entre dans notre vie et pas une autre la seconde d’après? Pourquoi ce jour-là étais-je sur le net à télécharger en même temps qu’il le faisait? Je sais seulement que ma collection d’artistes belges a piqué sa curiosité et qu’il a voulu connaître un peu cette Québécoise sans origines belges, mais sûrement Belge de cœur.

Et depuis, chaque fois que nous nous trouvons ensemble sur le net, quand il n’est pas en tournée, nous partageons la musique et la passion qui anime les artistes. Même que souvent nous faisons un crochet par la philosophie ou les leçons de la vie. Parce que le moment s’y prête.

Quand je discute avec Jean-Marc, je sens que j’apprends quelque chose, que je découvre. Un artiste, une ville, une émotion. Mais le plus souvent, quelque chose sur moi-même. Et ce soir, j’aurais tellement envie de n’avoir plus de patron, mais une suite de contrats. Même si ce n’est pas facile, même s’il faut de la patience et de la persévérance. Je voudrais tellement que ce jour arrive. Enfin.

De voir qu’on peut être travailleur autonome et gagner sa vie, comme Jean-Marc, me pousse à continuer, moi qui ai commencé à tendre des perches à droite et à gauche. Si ça mord, je ne dépendrai plus que de moi-même, et ce serait ma plus grande liberté en dehors de celle de n’avoir personne qui dépende de moi.

Il paraît que rien n’arrive pour rien. Et si Jean-Marc était arrivé dans ma vie pour que me fasse ma place au soleil pour un jour lui faire un petit coucou à Profondeville ?

Un commentaire »

  1. Hélas Lali, lors du dîner à Paris, entre Mauraniens et Maurane le 20 décembre 2008…. Jean Marc n’ était pas parmi nous, mais Mô devait lui faire quatre becs de ta part..

    Comment by chantal — 7 janvier 2009 @ 19:06

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