Les mots du paysage 4
La nuit
plus rien n’existe
L’obscurité gomme les formes
étouffe les bruits
La mer demeure
vivante d’une rumeur qui ne cesse pas
On l’entend compter les jours
sur les grèves sombres
en mouillant le sable du temps
Et parfois
quand les nuages se défont
les étoiles mènent à la lumière
un étang de cristal.
Alain Boudet, Les mots du paysage
*choix de la lectrice d’Inslee Haynes