Mots de Bruno 5
La lectrice de Bernardo Amiconi a franchi les années qui la séparaient du recueil de Bruno Roy intitulé Peuple d’occasion. Et son regard s’est arrêté ici.
ni le temps ni les champs
ni les chants ni l’espace
ne s’amoncellent
au lieu d’être
je suis verbe
par ce que je crois
désormais les bruits
en mon lieu public
dire
échelonner les paroles
mes voies sauvages
je suis le non-texte tu
je me livre au verbe
tuant toute sémantique absolue
je m’absente du sens
seul le verbe s’épuise
seul, j’écris
Ah non… pas d’accord votre honneur… pour écrire il faut être au moins trois..
Une feuille de papier, une plume et un coeur… et ce n’est qu’à ce moment-là qu’on se retrouve seul… Pas avant.
Comment by Armando — 23 janvier 2009 @ 21:47