Les biscuits chinois
Il y a toujours ce moment, après les rouleaux de printemps, après le riz, après le poulet à l’ananas, après les côtes levées, après les légumes, ce moment magique où l’on brise le biscuit chinois pour en extirper un message.
En décembre 2018, on m’annonçait une promotion. Chose qui me paraissait tout à fait invraisemblable, mais qui est bel et bien arrivée deux mois plus tard.
Mon plus récent biscuit chinois affirme : Vous trouvez la beauté dans les choses ordinaires, ne perdez pas ce talent.
Or, je n’ai pas envie de perdre ce talent. Vraiment pas. Je veux continuer à m’émerveiller quand le jour se lève, quand je croise un enfant qui s’amuse d’un rien, quand le café coule dans mon bol, quand j’ouvre ma boîte aux lettres en rentrant du travail. Je veux être cette lectrice peinte par Hugues Boucry qui, je le sens, a ce même talent.
De quoi bien commencer l’année 2020!
Heureuse pour toi, Lali. Tu le mérites tant, tu es une belle personne.
Mes chaleureuses bises.
Comment by Chantal — 9 janvier 2020 @ 6:13